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La création de mes images tissées débute par la numérisation de photographies dans le but de créer une nouvelle composition. Les images numérisées sont ensuite modifiées, combinées avec des dessins, redimensionnées, etc. Le nombre de valeurs de gris ou de couleurs est réduit, puis chaque valeur est remplacée par une armure de tissage. L’information est transférée à l’ordinateur qui actionne le métier à tisser.

J’utilise les logiciels suivants :

Le logiciel Pointcarré a été originalement développé par Olivier Masson et François Roussel de France. Il est destiné à la création textile et plus particulièrement à la création de textiles tissés. Le Centre des textiles contemporains de Montréal, que j’ai dirigé depuis sa fondation, a fait sa réputation internationale par l’utilisation de ce puissant logiciel. Des ateliers sont offerts depuis plusieurs années et des artistes et designers venant de tous les coins du monde ont suivi cette formation. De la photographie au tissage Jacquard.

La préparation de mes broderies est semblable à celle des œuvres tissées. Toutefois, les couleurs sont appliquées par couches de fils. Je contrôle à chaque étape de la préparation du fichier le nombre de couleurs et de points de broderie qui donneront le rendu que je recherche. Le logiciel Embird est le meilleur logiciel de broderie électronique. Il a été développé par la famille de Dusan Balara en République slovaque. Il est indépendant des machines de broderie commerciales, mais il permet toutefois d’enregistrer tous les fichiers pour utilisation sur l’une ou l’autre des machines commerciales. Sa grande force est le module Sfumato (à la mémoire de Da Vinci) qui permet d’interpréter en broderie les images photographiques tout en préservant la subtilité des couleurs et des pixels.

Les logiciels Affinity Photo, Affinity Designer, Affinity Publiosher, sont pour moi des outils extraordinaires et essentiels à mon travail de création. Ils me permettent, non seulement d’améliorer la qualité de mes images, mais de composer de nouvelles images, de nouvelles scènes, d’inventer des histoires, des moments.

Depuis quelques années, j’ai exploré l’utilisation et le développement d’images en demi-ton (halftone) afin de les graver sur plaques de bois pour l’impression sur papier tissé.